Habitudes, automatismes, confortés par la peur de manquer et surtout ce que l’on appelle « l’homéostasie » : « je sais ce que je perds mais ne sais pas encore ce que je vais gagner alors je ne bouge pas ! » C’est un mal très français !
De plus, l’avoir et le pouvoir, conscients ou inconscients, constituent des chaînes dont on ne perçoit pas l’emprise sur nos plus belles intentions.
Je voudrais souligner ici la puissance du « Oui mais ! » que l’on retrouve dans tant de situations. Son antidote ? Le lâcher-prise et la confiance !
Nous rejoignons alors cette dimension qui me tient tant à cœur et que je ne cesse de rappeler depuis tant d’années, en particulier dans bon nombre des éditos que j’ai pu écrire dans Sortir Magazine…
L’abandon, la confiance, l’espérance, la bienveillance sont autant de dimensions qui ne peuvent prendre corps, se travailler et s’épanouir qu’à partir de la réserve, du silence, voire de la vacuité, moteurs de toutes nos initiatives les plus concrètes.
C’est cela « bâtir sur le roc » pour reprendre une citation évangélique… Et une fois encore il est moins question de religion que de spiritualité et de cette vie intérieure.
Bon printemps et bon développement « durable » à chacun d’entre vous !
Benoît